Il s’agit d’une tradition sociale et spirituelle de repentir et de réconciliation des anciens Hawaïens.
Dans cet article je ne rentrerai pas dans le détail de la pratique ancestrale, ni de comment elle est devenue « populaire », ni dans les explications propres à la pratique. Je me contenterai de vous expliquer comment je l’utilise et pourquoi cela fait sens pour moi.
Si vous voulez en savoir plus, le net regorge d’infos à ce sujet !
Vous avez certainement déjà entendu parlé de ces petites phrases toutes simples :
désolé
pardon
merci
je t’aime
J'ai beaucoup aimé le le livre d’Hannah Sembély « Ho’oponopono, la face cachée »
Ce livre, je l’ai lu il y a plusieurs années. Il est vraisemblable que si je le relisais maintenant j’en aurais une autre compréhension. Mais ce que j’en ai retenu – avec ma vision du monde- me convient toujours aujourd’hui.
Et donc voici ce qui m’a parlé et comment je me suis appropriée cette pratique
Le postulat de base est que nous sommes responsables de ce que nous vivons, de ce que nous ressentons. Il s'agit de sortir de la position de victime et de revenir vers soi.
Dans le cadre du développement personnel, on peut utiliser la formule d’Ho’oponopono dès qu’un conflit, un mal-être, une émotion disproportionnée et négative surgit.
→ Par exemple quand une émotion surgit et dont on sait bien au fond de soi que la situation qui l’a déclenchée n’explique pas dans la réalité du moment l’intensité.
Cela signifie qu’une mémoire a été réveillée. Que cette situation du moment vient toucher en nous une ancienne situation qui reste douloureuse, voire traumatique, parce qu’à l’époque où nous avons vécu cet évènement nous n’étions pas en capacité de l’intégrer.
La pratique d’Ho’oponopono peut nous aider à aller à la rencontre de cet être que nous avons été et qui a souffert, pour lui donner la reconnaissance dont il aurait eu besoin à ce moment là.
Je vous donne un exemple qui peut parler au plus grand nombre.
→ Une personne qui a la peur « viscérale » de manquer d’argent, alors que cette peur à priori ne s’appuie sur rien de tangible. Effectivement, cette personne n’a jamais manqué d’argent même si elle ne roule pas sur l’or non plus.
Voilà que vient une petite dépense imprévue, et c’est la panique à bord !
Sa peur de se retrouver « sans argent et à la rue » est tellement forte alors même qu’elle sait que cette dépense, même imprévue, ne changera rien à sa vie.
Le décalage entre l’intensité de l’émotion et la réalité du moment montre bien qu’il s’agit là d’une mémoire personnelle - ou familiale - qui a été réactivée.
L’inconscient de cette personne réagit à la hauteur de la situation et de la peur qu’elle a vécu par le passé, même si les circonstances actuelles ne le justifient pas.
◊ Pour l’inconscient le temps n’existe pas, et il continuera à réagir de la même façon tant que la personne qu’on a été et qui a été blessée n’aura pas été accueillie et reconnue.
Ainsi donc, voilà comment cette personne peut travailler avec Ho’oponopono
→ Déjà, prendre le temps de se poser, se mettre en contact avec cette peur, même si ce n’est pas agréable. Il est possible qu’on souvenir ou une image survienne. Il est aussi possible que la personne ait une idée du moment où cette peur est survenue pour la première fois. Parfois rien ne vient et ce n’est pas grave.
Si un souvenir d’enfance revient elle peut s’adresser à « la petite » qu’elle a été. Si rien ne vient, que la personne n’arrive pas à savoir, elle peut tout simplement s’adresser à celle qu’elle a été et qui a souffert.
Et voici ce qui pourrait être dit :
« - je suis désolée de voir que tu as autant souffert, que tu as eu aussi peur de manquer d’argent, je suis désolée de voir que tu as pris sur toi toute la terreur de ta maman (il peut s’agir de mémoires transmises), je suis tellement désolée de voir à quel point c’est difficile pour toi…
- Pardonne-moi de n’avoir pas su/pu auparavant prendre la mesure de ta souffrance/peur, pardonne-moi de ne pas avoir compris plus tôt que tu portais encore le aujourd’hui le poids de cette souffrance/peur…
-Je te remercie de me montrer maintenant à quel point cela est toujours présent pour toi. Je te remercie de me donner aujourd’hui l’opportunité d’aller à la rencontre de cette souffrance/peur pour mieux la transformer
- je t’aime. Et je m’aime
Je suis désolée, pardonne-moi s’il te plaît, je te remercie, je t’aime.
Je suis désolée, pardonne-moi s’il te plaît, je te remercie, je t’aime
... »
A continuer jusqu’à sentir un allégement.
Cependant, tout ce processus peut prendre du temps.
Et il peut être nécessaire d’y retourner plusieurs fois.
Je vous invite à essayer, en utilisant vos propres phrases et en vous laissant guider par l’amour et la bienveillance.
Je vous rappelle cependant qu’il peut être juste de se faire accompagner par un professionnel pour aller à la rencontre de certaines blessures qui peuvent s’avérer trop douloureuses.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaires ou par mail
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Barbara (lundi, 19 avril 2021 08:11)
Bonjour, j'aimerais savoir si vous faites la therapie Ho'oponopono en ligne pour un couple, combien des séances son necessaires et le prix.
Merci de votre réponse et bonne journée,
Cordialement,
Barbara