Souvent, nous abordons le cheminement personnel comme un "travail sur soi", une entreprise où l’on cherche à résoudre ce qui bloque notre bien-être, à corriger ce qui en nous semble
inadéquat.
Le "travail sur soi" évoque alors une dynamique de dureté envers soi-même, d’auto-jugement et parfois même de violence intérieure, dans laquelle nous nous imposons des attentes plus ou moins
réalistes.
C’est un fait, certaines blessures doivent être vues pour être libérées.
Cependant notre processus de guérison n’a pas besoin d’être un chemin de souffrances.
LA DOUCEUR EST UN CHEMIN DE GUÉRISON
La manière dont on s’approche de nos blessures fait toute la différence.
"Prendre soin de soi" implique d’accueillir avec compassion ce qui émerge en nous, de traiter nos blessures avec tendresse, comme on le ferait avec un enfant qui a besoin d’attention.
Plutôt que de forcer la guérison par des efforts mentaux intenses, il s’agit d’observer, d’accueillir, et de permettre à ces émotions et à ces parts de nous de se libérer en douceur. La
bonté, la compassion, la bienveillance deviennent alors nos véritables outils de guérison.
Voir nos blessures avec Amour, sans chercher à intervenir ou à forcer un changement, peut dissoudre doucement ce qui autrefois nous aurait semblé insurmontable. La bienveillance envers
soi-même devient ainsi une contribution profonde à la paix intérieure
Plutôt que de se traiter avec dureté, se traiter avec Amour et compassion permet une transformation en profondeur.
En nous donnant la permission d’être là pour nous-mêmes, simplement, nous posons un geste de paix envers nous-mêmes et, par extension, envers le monde.
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